Fremd (réalisation Miriam Fassbender) décrit le départ forcé de deux jeunes Africains vers l’Europe. Depuis deux ans et demi, ils sont en route vers un monde où ils n’ont jamais voulu vivre. Le film explore les raisons de cette fuite et offre un aperçu des conditions de vie et du quotidien épuisant des migrants sur leur chemin de l’Afrique subsaharienne à l’Europe, en passant par l’Algérie et le Maroc. Il montre leur vie, marquée par la course et l’espoir, la fuite et l’immobilité. Il parle de la vie en tant que voyageurs pendant des années et de la survie en terre étrangère.
Tous les deux ans, la petite ville de Beverungen, au cœur de l’Allemagne, célèbre avec une vigueur particulière son traditionnel festival des tireurs. Les festivités sont centrées sur de nombreux défilés avec des marcheurs en uniforme et un concours de tir, où le vainqueur est proclamé « Roi ». Dans les régions germaniques, les guildes de tireurs sont connues depuis le Xe siècle. Elles protégeaient les villes et les zones rurales contre les troubles, les guerres et les pillages. À Beverungen, environ un quart de la population masculine active est impliqué dans l’association locale des tireurs. En 2008, Beverungen a l’honneur d’accueillir le festival annuel de la « Confédération des Fraternités Historiques des Tireurs Allemands » avec des milliers de participants venant de tout l’ouest de l’Allemagne. Les Rois de district et les Majestés diocésaines se disputent le titre du nouveau « Roi Confédéral » de l’année, qui reçoit les insignes royaux devant l’autel, après la prière de bénédiction…(réalisation Jürgen Ellinghaus)
Face aux problèmes de l’énergie nucléaire et à la fin des combustibles fossiles, l’avenir appartient aux énergies renouvelables. En Allemagne, la « transition énergétique » suscite des conflits, surtout autour de l’expansion de l’énergie éolienne. Les politiciens, entreprises, citoyens et écologistes débattent sur la préservation de la nature et des intérêts économiques, notamment avec la construction d’éoliennes dans les forêts.
Le film Fukushima et la chauve-souris (réalisation Philipp von Becker) illustre ce combat dans la forêt du Spessart en Hesse, soulevant des questions essentielles sur la participation citoyenne, la conciliation des enjeux globaux et régionaux, et l’équilibre entre conservation de la nature et intérêts économiques.
En fin de compte, il s’agit de réfléchir à ce que chacun est prêt à sacrifier pour son mode de vie énergivore et à ce qu’il est prêt à renoncer pour préserver les ressources naturelles.
Güstrow, une ville de l’ancienne Allemagne de l’Est, est témoin d’un développement qui affecte toute sa région : les perspectives économiques sont sombres et les habitants partent chercher de meilleures opportunités ailleurs. À 18 heures, les rues sont désertes et la ville ressemble à une ville fantôme. Mais c’est à travers la musique que les protagonistes du film trouvent à la fois réconfort et exutoire, ainsi que de nouvelles ambitions et de l’espoir. Le film dépeint une grande bande de musique inhabituelle, où des enfants de 7 ans jouent aux côtés de personnes de 77 ans, dirigée par une cheffe d’orchestre énergique, qui introduit de nouvelles méthodes d’apprentissage et de jeu. Son rêve : emmener l’orchestre en tournée musicale à travers la Turquie pour jouer sur les places de marché d’Ankara à Istanbul.
Le film suit ce projet ambitieux et les négociations tragi-comiques avec les autorités politiques. Mais surtout, ce sont les histoires de vie variées des musiciens, reflétant les espoirs déçus après la réunification allemande et montrant des évasions et des départs vers de nouveaux mondes, à travers lesquelles Big Band Güstrow (réalisation Phillip von Becker) crée un portrait intime et spécial de l’histoire contemporaine allemande.